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Lors de notre matinée portes ouvertes, il y a 8 jours, le focus portait sur le modèle Process Com et son utilisation dans le coaching.

Lors de l’expérimentation proposée par Olivier Pouyat nous avons évoqué la communication et en particulier le type de mots utilisés.

En effet, si notre client nous dit « Je pense que c’est important de montrer de la bienveillance » – « Je parlais avec bienveillance » ou « J’étais en harmonie avec mon interlocuteur« , l’idée globale est similaire mais les mots et la personnalité qui les porte n’est pas identique.

Parler « tête » – « coeur » ou « corps » peut améliorer l’alliance avec notre client (si nous nous synchronisons avec lui) ou au contraire nous éloigner de l’efficacité (si nous parlons un langage qui est étranger à notre client).

Au-delà de cette expérimentation qu’il est toujours bon de se réapproprier, j’ai été frappée par le nombre de coachs dans la salle qui parlaient « ressenti« .  Le métier de coach est souvent choisi dans une seconde partie de vie professionnelle, à un âge où la personnalité s’est formée et où les choix d’orientation sont faits autour de cette personnalité.  Nous sommes donc nombreux à avoir choisi ce métier en lien avec une empathie importante et des valeurs très affirmées … et notre langage s’en ressent.

Pour éviter d’avoir un « langage coach« , peu propice au travail fluide et qui ne collerait pas avec chacun de nos clients, un exercice régulier se révèle important et doit être fait … avec des personnes qui ne sont pas coachs.  Important donc de travailler notre souplesse dans la synchronisation en formation ou en supervision mais également en dehors pour être confronté à toutes les personnalités, y compris celles qui ne se retrouvent jamais chez les coachs.

Et si nous profitions des fêtes de fin d’année pour nous exercer … l’oncle Benjamin est un sacré bonhomme avec qui je n’ai pas d’affinité ? Peu importe, je vais profiter d’une conversation avec lui pour exercer mon parler « action » que je n’utilise pas volontiers. Mon amie Anne me parle « ressenti » et c’est ce qui nous lie ? Je m’exerce à démarrer la conversation dans notre mode habituel puis doucement l’oriente version « tête » et en ris avec elle à l’issue de la conversation …

Olivier a plein d’autres astuces dans son sac à malice de formateur à la Process Com mais nous pouvons déjà nous exercer sur ce langage « pensée – action – ressenti » et découvrir la souplesse de notre personnalité au service de notre client.

Prenez quelques minutes pour nous envoyer vos messages, vos contributions, vos états d’âmes, vos réfléxions … nous les mettrons en ligne (cathy.lemer@chemindecocagne.fr)

Cathy Lemer,